• Après un déménagement assez épique (600kg de bonheur), un instrument exceptionnel vient de rejoindre mon petit sanctuaire. Il s' agit d'un pianola de marque Steck, dont le moteur à air provient de chez Aeolian (qui a aussi fait des harmoniums). Il s' agit donc d'un piano mécanique - pléonasme - daté de 1908-1909, qui lit des rouleaux perforés de 66 et 88 notes. Dans un état globalement bon, la partie piano est plus que correcte, l'accord tient, aucune trace de rouille ou autre et un son vraiment très rond.

    Concernant la partie mécanique, le moteur, propulsé par des souffles aspirants (le principe des reed-organs), à l'air en bon état, mais le 'jeu' renvoie à un chaos tout sauf musical. Démontage partiel, décrassage et diagnostic plus détaillé très bientôt !

    Un pianola Steck rejoint mon sanctuaire !

    Un pianola Steck rejoint mon sanctuaire !

    Un pianola Steck rejoint mon sanctuaire !Un pianola Steck rejoint mon sanctuaire !


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  • Voilà donc où nous en sommes : je suis enfin venu à bout des réglages du bloc d'action. Encore quelques frottements à enlever (un feutre qui coince, un ressort qui frotte, etc) sur deux touches et on sera bon. Le clavier devient plus souple, moins fastidieux, et beaucoup plus silencieux. Du coup on entend les étouffoirs qui couinent un peu...

    Trois cordes ont été remplacées,  il en manque encore deux. Le sommier tient l'accord, à part 5 notes aiguës qu'il faudra consolider, soit en enchassant la cheville un peu plus profondément, soit en la reserrant avec du pin-tite ou de la CA.

    Une fois toutes ces étapes accomplies, restera l'accordage final et la rénovation du bois du meuble... En prime, un petit cliché du bloc en cours de rénovation.

    Le bloc d'action du Kirkman presque prêt !  


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  • Le pari est le suivant : ne pas risquer de fragiliser le sommier en déchevillant, ni de fendre davantage le bois en rechevillant. Je ne cherche donc pas à redresser la ligne de chevilles problématique, mais bien à consolider l'ensemble. Suivant une méthode d'outre-manche, les fissures sont colmatées à 1/3 avec de la colle cyanoacrylate. Pas top pour la structure du bois, à user avec modération ! Les 2/3 restants sont bouchés à la pâte à bois extra. On ponce, on polit, avec patience, avant une seconde série d'injections de Pin-tite. Hors de question d'utiliser du cardboard.

    Avant/après :

    Suite du traitement de la doublette du Kirkman

     

    Suite du traitement de la doublette du Kirkman 


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  • Avec le temps, certains trous de chevilles se sont élargis. Le sommier reçoit donc des injections de pin-tite, un produit fluide qui rentre dans la fibre du bois et agit avec lui pour resserrer le trou sans fragiliser la structure du bois. En deux passes, l'accord tient nettement mieux. Restera à consolider la doublette, qui est fendue à trois endroits. Mon plan, peu orthodoxe, mais qui fait ses preuves outre-manche : de la CA glue ou de l'epoxy bois marin, et si nécessaire une fine pâte à bois pour consolider et esthétiser les fissures plus larges.

    Traitement du sommier du Kirkman


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  • Certains marteaux sèchent,  d'autres ont vu leur petit cuir de basculement remplacé,  les pieds ont été frottés, et il reste encore de nombreux réglages à effectuer... Mais je n'ai pas pu m'empêcher de le faire sonner, en accordant un peu sauvagement les trois premières octaves. Just for fun, et malgré toutes les pieces manquantes...

    Pour la route


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