• Une fois n'est pas coutume, c'est un autre type de clavier qui va bientôt rejoindre mon sanctuaire. Un très beau piano à queue Kirkman. Un instrument issu d'une famille de facteurs de clavecins originaire d'Alsace à l'origine, qui s'expatria au 18ème siècle en Angleterre... et changea son patronyme Kirchmann (littéralement l'homme d'église) en Kirkman. Les fils reprirent la facture de clavecins et développèrent une facture de pianos : la moitié en uprights, l'autre en queues.
    Cet instrument présente la particularité d'être entre un quart et un demi-queue. Les standards européens n'étant pas fixes, il se situe dans une fourchette quelque part entre les deux. A première vue il daterait de 1860 environ, ce qu'un examen plus approndi devrait nous confirmer.

    Il demandera quelques réparations...

    Affaire à suivre, et un transport à organiser :)

    Une fois n'est pas coutume : Bob s'attaque à un Kirkman

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une fois n'est pas coutume : Bob s'attaque à un Kirkman


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  • Deux petits nouveauxPour la rentrée, et après un été passé à restaurer d'autres types de merveilles patrimoniales, Bob s'apprête à accueillir deux nouveaux pensionnaires, après leur avoir fait un peu de place...

    Le premier est vraisemblablement un Estey, pratiquement identique au premier (voir colonne de gauche).

    Quant au deuxième, il s'agit d'un Balthasar-Florence, soit le 4ème de mon sanctuaire, d'un type assez classique, mais au buffet plus trappu que ses frères.

    Deux petits nouveaux et un Appolon à vendre A suivre, le topo de quelques petits chantiers de restauration, autour d'un Alexandre Père et Fils prodigieux notamment...

    Deux petits nouveaux et un Appolo à vendreJ'allais oublier : Wannes Vanderhoeven, organiste et grand fan d'harmoniums lui aussi, vend son fantastique Appolo de 1930 (troisième photo). Si vous avez du coeur et de la place, n'hésitez plus !

    Plus d'informations sur cette page :
    https://sites.google.com/site/wannesvanderhoeven/apollo-organ


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  • Un orgue Electone de 1962 environCa y est, je m'y remets. Une bienheureuse et généreuse donatrice vient de me donner ce splendide Electone, de la marque Yamaha. Il est estampillé "D-2", et daterait de 1962 environ.

    Avec des jeux pondérables (plusieurs positions possibles par jeu), et un double clavier, c'est un sintruemntnettement plus évolué que le Farfisa, mais avec un son curieusement plus 'creux', hormis les basses. A mi-volume, l'instrument est assourdissant, et la fonction de genouillère (pas encore reconstruite) permet d'enclencher un 'écho' acoustique qui transforme ainsi l'orgue de salon en orgue Un orgue Electone de 1962 environd'église...

    L'instrument est encore en bon état, avec un dispositif impressionnant de transformateurs et de bougies permettant notamment de régler le volume général de l'appareil, ou de choisir la tension du courant d'entrée. Le pédalier est en bois, et fonctionne toujours. Youpie !  


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  • Les lacunes du FarfisaUne fois n'est pas coutume, Bob le bricoleur délaisse sa colle à bois et sa graisse blanche pour un fer à souder ! Rien de bien méchant, en somme. Rappelons les bases : un orgue Farfisa des années '70, dit Balmoral en Grande-Bretagne, ou encore Jacqueline dans certains pays francophones...

    Un orgue en bon état global, mais qui il y a peu, a rendu l'âme en partie : la Leslie (haut-parleur à effet acoustique, qui donne de la profondeur au son sec de l'électronique) peut en effet fonctionne en mode normal (moteur lent) ou en mode rapide. Et le mode rapide ne répondait plus ! Argh.

    Les lacunes du FarfisaComme d'habitude, on démonte, on numérote, et on essaie de voir comment cela fonctionne... même si on y connaît rien en électronique.

     

     

     

     

     

    Les lacunes du FarfisaEn enlevant la plaque arrière, voilà ce que l'on trouve. En enlevant lle 'coffrage' supérieur (qui supporte le lutrin), ainsi que le volet coulissant (par l'arrière), on atteint le dessus de l'instrument, dont le clavier principal pivote vers le haut. Après un dépoussiérage en règle, et une inspection minutieuse, une série de fils dans le fond de l'instrument est désoudée... Miracle ! Quelques points de soudure, et... Et... Le motor 'fast' de l'orgue ne fonctionne toujours pas. MAIS les deux notes perdues du pédalier ont repris du service ! Au cas où, cette série de fils ressemble à cela...

     

     

    Etape suivantè : démonter le rotor de Tremolo/Leslie pour comprendre d'où provient la lacune... Dépoussiérage, huile au coeur des petits moteurs, et... un axe qui relie les deux moteurs (lent et rapide) s'est déboîté... Réemboîtage, remise en place de la box : Alleluia ! Le problème est résolu !

    Les lacunes du FarfisaEncore une paire de fusibles à changer, et le volume aura sans doute regagné sa fougue de jeunesse. A suivre !


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  • Autre projet de fin d'année (mais qui n'est pas prêt d'être fini), un piano de la fabrique belge Gevaert, signé du 'V' de son frère Vitus. Un piano dont tous les placages ou presque ont sauté, et toutes les dorures intérieures se sont répandues dans les cordes, dont une partie sont cassées...
    Piano V. GevaertL'instrument est difficile à dater, la maison-mère ayant ouvert ses portes en 1866, et cessé ses activités en 1929, avec les libellés fort différents selon le siège de production (LIège ou Gand), la gamme d'instruments, etc.

    Piano V. Gevaert

    Au programme : nettoyage important, reconstruction d'une partie des touches, reconstruction de morceaux de touches, remplacement de tous les feutres, etc.
    Restera à remplacer les cordes cassées, à établir le niveau de la table, et à continuer à réparer toute la mécanique des marteaux, fameusement endommagée (photo à suivre).

    Piano V. Gevaert

    Vu l'état du placage original, une audace pour redonner un cachet certain à cet instrument très haut : un recouvrement total en partitions dont la plus ancienne remonte à 1856, le tout collé à la colle à papiers peints, puis recouvert - en trois pases ! - de vernis marin ultrarésistant. Deux lumianires d'époque restent à trouver.

    Piano V. Gevaert

    A suivre...


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